mercredi 30 janvier 2013

Toc toc toc

Je sais que je ne devrais pas écrire ça sur mon blog, mais d'en parler (sans trop) me fait du bien...

Vous savez ce qu'est un TOC (trouble obsessionnel compulsif)?

Définition de Wiki : "Le TOC est un trouble anxieux caractérisé par l'apparition répétée de pensées intrusives (qui produisent une inquiétude, une appréhension ou une peur). Ces pensées dites obsessions sont associées à des compulsions observées chez ces patients qui sont réalisées pour diminuer cette anxiété. Ces compulsions sont des séries de gestes reconnus comme irrationnels par le malade mais néanmoins répétés de façon ritualisée et très envahissante, parfois jusqu'à la mise en danger de sa propre vie ou pouvant diminuer le temps disponible pour d'autres activités."

"La série télévisée Monk, met en scène Adrian Monk, un détective souffrant de troubles obsessionnels compulsifs. Ce trouble psychologique lui a coûté son poste de détective à la brigade criminelle de la police de San Francisco. Suite au meurtre de sa femme, Monk est traumatisé et il développe une peur excessive des microbes, du vide, de la foule et de tout le reste, ce qui ne facilite pas ses enquêtes"

Les proches de la personne atteinte de TOC ne sont habituellement pas au courant. Même Dan ne l'était pas. Je ne rentrerai pas dans les détails, je ne dévoilerai pas mon TOC. Cela fait des années que je l'ai et dernièrement c'est pire que pire. Il y a des choses que je ne peux pas faire à cause de "ça". Je crois même que c'est de là que part mon stress. Mais... puisque je suis nerveuse, mon geste revient... C'est un cercle vicieux. C'est en plus une routine. À telle heure, tel moment, je me retrouve entrain de refaire constamment ce geste et parfois je peux passer 30 minutes de suite à le faire, et 1h30 comme total de ma journée. 

Pour la 1ière fois en 11 ans (puisque je veux m'en sortir), j'en ai parlé à Dan. J'ai eu de la misère... J'ai cherché mes mots. J'en ai même parlé une fois la lumière fermée dans le lit tellement que je ne veux pas qu'il me voit. Je me sens conne. Je me suis endormie en versant des larmes... C'est comme si j'avais plus le contrôle de mon corps. C'est entrain de briser mon self esteem... 

C'est vraiment épais. Le pire c'est que depuis seulement quelques jours, je comprends exactement comment un fumeur peut se sentir lorsqu'il veut arrêter de fumer, mais... qu'il n'y arrive pas. Je veux arrêter, mais c'est plus fort que moi. Et lorsque je réussie à ne pas répéter mon geste pendant 1 ou 2 journée, j'ai une boule de stress énorme en mois et j'explose. Comme la personne qui se prive de sucrerie. Pareil.

Dan m'a fait une surprise ce matin en faisant quelques changements dans la maison pour m'aider à ne plus recommencer mes gestes. C'est fou comment j'ai senti un poids de moins sur mes épaules lorsque je lui ai dit. Habituellement on se dit tout. VRAIMENT TOUT! Mais là, j'avais de la misère à lui dire, à sortir mes mots, j'avais jamais vu ça! C'est un grave problème et ça me bouzille la vie.

Je ne pensais pas pouvoir mettre un nom à ça... Et je ne pensais pas que j'avais une maladie mentale. Je me sens attardé, on devrait m'enfermer. Folle!

À partir de maintenant, je vais écrire mes sentiments de mes journées. Il ne faut pas que je lâche. C'est une question de bien-être.

JOUR 1 : 
À date ça va. Disons un mini malaise/mal être. Je me dis que peut-être je n'aurais pas du lui dire, mais parler d'un problème c'est une délivrance intérieure et de savoir que Dan m'appuie, c'est plus que motivant. Merci mille fois. C'est une belle preuve d'amour ce que tu fais pour moi. xxxx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire