Malgré mon mal de hanche épouvantable de ce soir, je continue à garder une attitude positive face à ma prochaine grosse course de dimanche prochain, avec un 27 km. Je suis assis sur le fauteuil, les jambes allongées, et j'ai mal. Ça élance. Ça chauffe même. Je crois fortement que c'est musculaire parce que quand je pèse sur ma hanche j'ai mal. C'est comme directement à l'articulation, mais puisque j'ai mal en appuyant, c'est plutôt musculaire. Du froid, c'est ce que je vais mettre sur mon bobo. Pour l'instant c'est la seule chose que je peux faire... avec du repos bien entendu! Mais demain c'est lundi, et je serai seule avec les cocos, donc repos pas vraiment, mais je suis pas obligée de me déplacer. Je vais en profiter pour rester chez moi, dans la maison et jouer aux autos en masse!
On dirait que je m'en fou d'avoir mal. J'ai fait mon 25km sans arrêter! Je suis vraiment fière et très curieuse de voir jusqu'à combien de km je vais courir sans arrêter. Pour moi, c'est plus important de ne pas arrêter que de le faire en un temps record (pour l'instant).
Pour mon 27km, je vais faire le même trajet. Il est vraiment hot! J'ai bien aimé! Je vais le refaire mais cette fois-ci je vais me rendre presque jusqu'en dessous des ponts. En fait je vais courir 1km plus loin que le quai de cageux et revenir sur mes pas vers le quai, ce qui va me donner 2km de plus.
Si j'ai encore mal la semaine prochaine à la hanche, c'est peut-être parce que l'inclinaison de mon trajet est trop intense. Je n'ai pas l'habitude d'avoir des douleurs comme ça. À la limite, si j'ai mal pendant ma course, je n'ai plus mal une fois que j'arrête. Aujourd'hui c'est pas ça. Pour que je pleure pendant ma course parce que j'ai tellement mal, pour que j'aille des nausées, des vertiges..... c'était dégueulasse! Ça n'a pas été affreux tout mon trajet, mais je ne retiens pas une opinion positive face à ma course en générale. J'aurais mieux aimé finir 45min plus tard mais être totalement top shape! :) Entk on peut dire que j'ai tout donné aujourd'hui... et ça aussi ça me rend fière!
dimanche 3 avril 2011
Moi, Mélanie, j'ai couru 25km le 3 avril 2011.
Je n'ai jamais couru aussi longtemps. JAMAIS! Je savais que j'allais être capable, parce que 2km de plus c'est pas vraiment plus long. C'est environ 13-14min de plus. Je l'ai fait, avec les hauts et les bas d'une longue course. Pourtant j'étais très préparé, j'avais fait ma recette maison pour mon jus, j'ai chargé mon cell, cherché une place pour les jellybean puisque je n'ai qu'une seule poche et qu'elle était déjà pleine à cause de mon cell, placé mon linge sur le comptoir pour être certaine que je m'habille vite vite sans déranger personne aux p'tites heures du matin, etc... Le stress était présent bien entendu! Je me suis réveillée vers 4h30... mais je me suis dit que ça n'a pas de bon sens si je me lève aussi tôt. Donc je me suis endormie et réveillée par moi-même encore vers 5h00. Je me suis dit GO! c'est le bon moment! Alors je me lève, je mange mes oeufs à la coq froid que j'avais préparé la veille (eurk! ça m'a carrément levé le coeur!!!) et 1 banane plus du jus et de l'eau. Youpiiiiiiiii je vais courir!!! (heee non... c'était plus "HAAAa mais qu'est-ce que tu t'en va faire?!?". J'enfile mon linge de course, je respire, je met mes souliers, mon ipod, mes gants, je suis prête. Je m'en vais dans la chambre de bain. Je me regarde dans le miroir. Je me dis "Good luck Melan, ça va bien aller, t'es hot!!!!!!" (dans ma tête bien sur). Je pars.
Dehors je respire. J'ai les mains qui shakent! Je comprends pas du tout! Voyon dont crime! Calme-toi la mère!!! J'appuie sur le piton ON de mon ipod, la toune de britney spears commence (je suis kétaine JE SAIS). Je monte le volume (ben oui j'aime ça du britney moi). Je marche jusqu'à l'arrêt stop au coin de ma rue. Une marche rapide. Une fois au stop, je commence à courir, et me jure et rejure que je n'arrêterai pas jusqu'au quai de cageux. Juré craché. (j'ai pas craché).
Je savais que mon parcours était relativement "facile" car les 15 premiers kilomètres descendent. Donc, c'est plus facile. Je suis partie en FEU!!! Mélan is on fire (comme dans la toune là...!!)....Bon, alors je suis partie comme une conne (oui et vous allez voir pourquoi). J'ai fait 5km en 22min!!!!!!!!!!!!!!!!! QUOI????????? WOWWWWW!!!!!! À ce rythme là, je vais avoir fini en 1h50!!! WAHOOOOO!!!!!! C'est alors que les choses ce sont compliqués un peu plus... J'ai commencé à avoir un point. Pas au ventre, mais dans la hanche droite. Je me suis dit que c'était parce que je courais toujours du même côté de la rue et qu'elle n'était pas au niveau. Donc je change de côté. Quelque km plus loin, j'ai toujours ce satané point!!!!! À chaque mouvement de la jambe, j'ai mal. Je ne peux pas arrêter là! Ça fait juste 7km!!!!!!! Donc je continue en me disant que mon mental est excellent, mon corps aussi, et que le point est le seul bobo que j'ai, donc c'est pas assez grave pour arrêter. Ça descend encore et encore, et j'ai toujours aussi mal. Rendu à Limoilou, la douleur augmente, graduellement. Je garde le moral, je regarde partout. J'essaie de garder une attitude positive. Ça marche!! Du moins, ça nous permet d'oublier pour quelques secondes-minutes notre bobo. Je m'approche de plus en plus du château frontenac. Il est MA-GNI-FI-QUE!!!! Je suis heureuse d'avoir un si beau château proche de chez moi! :)) Tout est beau, tout est parfait, pas trop de vent, le soleil commence à se lever, mais j'ai toujours cette douleur qui devient de plus en plus insupportable.
Enfin je commence le boul. Champlain! Lâche pas Mélan il te reste 10km seulement! GO GO GO! C'est à ce moment que j'ai faillit abandonner. Je ne voulais pas courir encore 2min de plus tellement j'avais mal. La douleur irradiait jusque dans mon genou! Je capotais!!!!!!!! J'ai essayé toute sorte de changement de position durant ma course, mais rien n'a fait. Même si j'allais plus vite, ou plus lent, le mal m'avait eu. Je cours toujours et je me met à pleurer parce que j'ai tellement mal, et je ne comprends pas comment une personne peu endurer un mal comme ça volontairement. Je peux arrêter quand je veux, je suis pas obligé de faire ça. Mais il y a quelque chose qui m'empêche d'arrêter : mon mental.....
Je croise un monsieur joggeur, le genre bouboule qui a l'air sympathique. J'avais l'impression qu'il souffrait parce qu'il courait bizarrement. On s'est croisé et c'est là qu'il m'a fait un gros sourire. Pas juste un sourire ordinaire, mais un très gros sourire. Je sais pas pourquoi mais ce sourire m'a atteint directement parce que j'ai eu la force de continuer. Il reste quelques km seulement, voir 7-8. Ca serait con de lâcher ça maintenant!!!!
Je ne vois pas les ponts. Mais où ils sont???????? Faut pas lâcher! Faut pas lâcher!!!!! J'ai vraiment mal. Même si ce bon monsieur m'a aidé pour 1km, j'ai vraiment trop mal en ce moment. J'ai aucune douleur ailleurs, sauf à ma hanche depuis 13km, donc depuis environ 1h20 que j'ai mal.
Je passe à côté de la côte Gilmore. Je prends mon cell, j'appelle Dan. C'est fou mais le moment que je lui parlais (toujours en courant) j'avais envie de pleurer! Il me dit de ne pas lâcher, que je suis bonne, qu'il part bientôt pour venir me chercher. Il me reste 5km.
Le boul. Champlain est un beau boulevard mais j'ai pas eu l'impression d'avoir pris le temps de regarder l'eau, le ciel.... Je ne pensais qu'à ma douleur. J'ai gardé le cell dans ma mitaine, comme ça j'avais l'impression que Dan et les enfants étaient avec moi.
C'était bizarre le feeling que j'ai eu aujourd'hui comparativement à la semaine dernière. J'avais couru 23km, et je n'avais pas vraiment vécue divers émotions folles, et aujourd'hui, 2 km de plus, tout à fait l'inverse.
Je cours toujours, j'essaie de voir mon quai mais je ne le vois pas. Je ne sais même pas si je suis encore loin des ponts. Je ne les vois pas. Je me sent seule. Je ne savais même pas où j'allais (même si je savais que j'étais sur le boul. champain), je ne voyais que le fleuve, la rive-sud, le ciel.... Un moment donné, le boul. se met à tourner assez sec, et en tournant, c'est là... C'EST LÀ QUE J'APERÇOIS LES PONTS AU LOIN!!!!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA il doit me rester 3km. Et juste devant, je vois mon quai, qui m'attend sagement. Je suis fébrile, pleine d'émotion! J'ai mal et je me met à pleurer. Je veux arriver le plus vite possible alors je tente par tous les moyens de m'enlever mon foutu cr*** de mal qui m'a gâché ma course!!! J'ai trouvé une position (vraiment lette) qui m'a enlevé tout de coup la douleur. Et je devais garder cette position si je ne voulais pas que mon point irradiant réapparaisse. Je me disais que ce n'étais pas grave si j'avais d'autres bobos, mon quai était là. ENFIN! Je cours de plus en plus vite, de plus en plus étrange mais j'y suis presque! Pour finir le tout en beauté je sprint sur 200m. Je m'arrête à peine essoufflé. J'étais seule sur le quai (c'est sur parce qu'il était très tôt). Je m'assoie sur des marches en ciment face au fleuve, tellement fière de moi, je plonge ma face dans mes mains, je sanglote comme je l'ai jamais fait. Ça n'a pas duré longtemps.. peut-être 10 secondes. J'avais peur que quelqu'un me voit. J'aurais eu l'air conne "heee c'est parce que (snif), je viens de (snif) courir 25km (snif)"... ouin....... Je regarde le fleuve, je me sent reine, la meilleure, la plus belle......... Bref je me sent bien! :)
Dan est venu me chercher.... il a prit le temps de m'apporter du pain et du beurre de peanut, du jus, pour me donner des forces dans l'auto. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Depuis ma course ce matin, j'ai mal à ma hanche quand je marche trop vite, mais je m'en fou! Je l'ai fait :))
Moi, Mélanie, j'ai couru 25km le 3 avril 2011.
Dehors je respire. J'ai les mains qui shakent! Je comprends pas du tout! Voyon dont crime! Calme-toi la mère!!! J'appuie sur le piton ON de mon ipod, la toune de britney spears commence (je suis kétaine JE SAIS). Je monte le volume (ben oui j'aime ça du britney moi). Je marche jusqu'à l'arrêt stop au coin de ma rue. Une marche rapide. Une fois au stop, je commence à courir, et me jure et rejure que je n'arrêterai pas jusqu'au quai de cageux. Juré craché. (j'ai pas craché).
Je savais que mon parcours était relativement "facile" car les 15 premiers kilomètres descendent. Donc, c'est plus facile. Je suis partie en FEU!!! Mélan is on fire (comme dans la toune là...!!)....Bon, alors je suis partie comme une conne (oui et vous allez voir pourquoi). J'ai fait 5km en 22min!!!!!!!!!!!!!!!!! QUOI????????? WOWWWWW!!!!!! À ce rythme là, je vais avoir fini en 1h50!!! WAHOOOOO!!!!!! C'est alors que les choses ce sont compliqués un peu plus... J'ai commencé à avoir un point. Pas au ventre, mais dans la hanche droite. Je me suis dit que c'était parce que je courais toujours du même côté de la rue et qu'elle n'était pas au niveau. Donc je change de côté. Quelque km plus loin, j'ai toujours ce satané point!!!!! À chaque mouvement de la jambe, j'ai mal. Je ne peux pas arrêter là! Ça fait juste 7km!!!!!!! Donc je continue en me disant que mon mental est excellent, mon corps aussi, et que le point est le seul bobo que j'ai, donc c'est pas assez grave pour arrêter. Ça descend encore et encore, et j'ai toujours aussi mal. Rendu à Limoilou, la douleur augmente, graduellement. Je garde le moral, je regarde partout. J'essaie de garder une attitude positive. Ça marche!! Du moins, ça nous permet d'oublier pour quelques secondes-minutes notre bobo. Je m'approche de plus en plus du château frontenac. Il est MA-GNI-FI-QUE!!!! Je suis heureuse d'avoir un si beau château proche de chez moi! :)) Tout est beau, tout est parfait, pas trop de vent, le soleil commence à se lever, mais j'ai toujours cette douleur qui devient de plus en plus insupportable.
Enfin je commence le boul. Champlain! Lâche pas Mélan il te reste 10km seulement! GO GO GO! C'est à ce moment que j'ai faillit abandonner. Je ne voulais pas courir encore 2min de plus tellement j'avais mal. La douleur irradiait jusque dans mon genou! Je capotais!!!!!!!! J'ai essayé toute sorte de changement de position durant ma course, mais rien n'a fait. Même si j'allais plus vite, ou plus lent, le mal m'avait eu. Je cours toujours et je me met à pleurer parce que j'ai tellement mal, et je ne comprends pas comment une personne peu endurer un mal comme ça volontairement. Je peux arrêter quand je veux, je suis pas obligé de faire ça. Mais il y a quelque chose qui m'empêche d'arrêter : mon mental.....
Je croise un monsieur joggeur, le genre bouboule qui a l'air sympathique. J'avais l'impression qu'il souffrait parce qu'il courait bizarrement. On s'est croisé et c'est là qu'il m'a fait un gros sourire. Pas juste un sourire ordinaire, mais un très gros sourire. Je sais pas pourquoi mais ce sourire m'a atteint directement parce que j'ai eu la force de continuer. Il reste quelques km seulement, voir 7-8. Ca serait con de lâcher ça maintenant!!!!
Je ne vois pas les ponts. Mais où ils sont???????? Faut pas lâcher! Faut pas lâcher!!!!! J'ai vraiment mal. Même si ce bon monsieur m'a aidé pour 1km, j'ai vraiment trop mal en ce moment. J'ai aucune douleur ailleurs, sauf à ma hanche depuis 13km, donc depuis environ 1h20 que j'ai mal.
Je passe à côté de la côte Gilmore. Je prends mon cell, j'appelle Dan. C'est fou mais le moment que je lui parlais (toujours en courant) j'avais envie de pleurer! Il me dit de ne pas lâcher, que je suis bonne, qu'il part bientôt pour venir me chercher. Il me reste 5km.
Le boul. Champlain est un beau boulevard mais j'ai pas eu l'impression d'avoir pris le temps de regarder l'eau, le ciel.... Je ne pensais qu'à ma douleur. J'ai gardé le cell dans ma mitaine, comme ça j'avais l'impression que Dan et les enfants étaient avec moi.
C'était bizarre le feeling que j'ai eu aujourd'hui comparativement à la semaine dernière. J'avais couru 23km, et je n'avais pas vraiment vécue divers émotions folles, et aujourd'hui, 2 km de plus, tout à fait l'inverse.
Je cours toujours, j'essaie de voir mon quai mais je ne le vois pas. Je ne sais même pas si je suis encore loin des ponts. Je ne les vois pas. Je me sent seule. Je ne savais même pas où j'allais (même si je savais que j'étais sur le boul. champain), je ne voyais que le fleuve, la rive-sud, le ciel.... Un moment donné, le boul. se met à tourner assez sec, et en tournant, c'est là... C'EST LÀ QUE J'APERÇOIS LES PONTS AU LOIN!!!!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA il doit me rester 3km. Et juste devant, je vois mon quai, qui m'attend sagement. Je suis fébrile, pleine d'émotion! J'ai mal et je me met à pleurer. Je veux arriver le plus vite possible alors je tente par tous les moyens de m'enlever mon foutu cr*** de mal qui m'a gâché ma course!!! J'ai trouvé une position (vraiment lette) qui m'a enlevé tout de coup la douleur. Et je devais garder cette position si je ne voulais pas que mon point irradiant réapparaisse. Je me disais que ce n'étais pas grave si j'avais d'autres bobos, mon quai était là. ENFIN! Je cours de plus en plus vite, de plus en plus étrange mais j'y suis presque! Pour finir le tout en beauté je sprint sur 200m. Je m'arrête à peine essoufflé. J'étais seule sur le quai (c'est sur parce qu'il était très tôt). Je m'assoie sur des marches en ciment face au fleuve, tellement fière de moi, je plonge ma face dans mes mains, je sanglote comme je l'ai jamais fait. Ça n'a pas duré longtemps.. peut-être 10 secondes. J'avais peur que quelqu'un me voit. J'aurais eu l'air conne "heee c'est parce que (snif), je viens de (snif) courir 25km (snif)"... ouin....... Je regarde le fleuve, je me sent reine, la meilleure, la plus belle......... Bref je me sent bien! :)
Dan est venu me chercher.... il a prit le temps de m'apporter du pain et du beurre de peanut, du jus, pour me donner des forces dans l'auto. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Depuis ma course ce matin, j'ai mal à ma hanche quand je marche trop vite, mais je m'en fou! Je l'ai fait :))
Moi, Mélanie, j'ai couru 25km le 3 avril 2011.
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